En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Jean 22 :24
Plus tôt cette semaine, j'ai reçu un message édifiant dans lequel le pasteur invitait la lectrice à renoncer à son ego, pour laisser Dieu se glorifier dans sa vie et à travers sa vie. Il a justement amorcé son message avec ce passage de Jean 22 :24 et je vous invite à écouter le message par ici. Suite à cette lecture matinale, je me suis interrogée sur ce que mourir représentait concrètement. J’ai demandé à l’Esprit Saint de me montrer toutes les fois où je refusais de mourir et donc de le glorifier. Il m’a alors inspiré cette liste d’opportunités de mourir, dissimulées dans des situations banales du quotidien et que je refuse quelquefois de saisir.
Qu’est-ce que mourir comme un grain de blé?
- Mourir c’est se débarrasser de son ego pour laisser de plus en plus de place à Christ en soi. Ce n’est plus nous qui vivons, mais Christ qui vit en nous (Galates 2 :20).
- C’est accepter de se réveiller avant l’aube pour prier et intercéder pour les autres, se nourrir de la Parole, organiser sa journée et lui donner une direction.
- Mourir c’est travailler lorsque notre chair veut se divertir. C’est préférer investir une heure supplémentaire dans la rédaction d’un article pour mon blog, ou dans l’exécution d’un contrat pour une cliente, alors que je rêve de m’affaler dans mon sofa devant Netflix.
- C’est également se taire, même quand on a raison, même quand on est injustement accusé. Mourir en prenant sur soi, plutôt que de se justifier et de s’énerver.
- Mourir c’est choisir la volonté de Dieu, obéir à sa parole et accepter de suivre un chemin qui nous semble illogique ou de choisir l’option la moins rentable.
- C’est partager, donner et être généreuse même quand on n’en a pas assez pour soi-même.
- C’est faire un détour, perdre du temps, manquer son bus pour donner un coup de main à quelqu’un dans le besoin. C’est accepter de sortir sous le froid pour prendre soin d’un inconnu, ou conduire à travers la ville pour accompagner quelqu’un faire une course, alors qu’il pourrait se débrouiller tout seul.
- Mourir c’est accepter d’accueillir quelqu’un chez nous alors que cela chamboule notre organisation, notre confort, nos habitudes familiales.
- Mourir c’est rester dans un boulot ou une église dans lesquels notre contribution est limitée, alors qu’on pourrait faire tellement plus ailleurs, simplement parce que Dieu nous veut à cet endroit précis à ce moment-là.
- Mais c’est aussi accepter de prendre la seconde place même quand le leader ne semble pas aussi brillant, compétent ou efficace que nous, et de réussir à le faire sans ressentiment ni murmure.
- Mourir c’est être doux et bon envers une personne sauvage et désagréable. C’est prier pour des gens qui nous ont fait du mal, leur vouloir sincèrement du bien, remplacer nos colères par des bénédictions à leur endroit.
- C’est accepter de pardonner pour préserver les autres, pour manifester envers eux l’amour, la miséricorde, la paix… Plus encore, c’est demander pardon, alors qu’on est convaincu que c’est l’autre qui a tort!
- Mourir c’est faire passer l’Amour avant nos convictions et nos idéaux.
- C’est considérer les autres comme plus importants que nous et le manifester concrètement, même lorsqu’ils sont super chiants.
- Mourir c’est accepter de prendre le lead, assumer des responsabilités, alors qu’on veut simplement rester dans son coin.
- C’est investir même lorsque cela ne nous rapporte rien.
- Mourir c’est se priver de ses nuits de sommeil, se détacher de ses joujoux électroniques, faire une retraite spirituelle un week-end de fête ou encore jeûner, tout cela pour rester en phase avec le Saint-Esprit.
- Mourir c’est faire un effort conscient pour bien s’alimenter, parce qu’on a besoin d’un corps en santé pour accomplir nos missions et que l’on doit être en forme pour prendre soin des autres.
- C’est faire du sport, même quand c’est loin d’être notre activité favorite.
- Mourir c’est accepter de se mêler aux autres, de s’intéresser à eux et de faire preuve de sollicitude quand n’a qu’une seule envie, rester toute seule dans son coin.
- C’est aussi accepter de se retirer des autres, d’être seule avec soi et avec Dieu, quand on rêve d’être bien entourée et de sentir la chaleur humaine.
- Mourir c’est prendre sur soi pour que l’autre se sente aimé; mais c’est aussi mettre fin à une relation que notre King désapprouve.
Au quotidien, le King nous invite à choisir la vie afin de vivre (Deutéronome 30 :19). Mais en fait, choisir la vie divine, c’est choisir de mourir à soi pour que Christ prenne toute la place. Et alors que les occasions de faire le bon choix sont nombreuses dans une journée, les saisir relève parfois d’un remake de Mission impossible si nous comptons sur nos propres forces. Nous avons besoin du King pour y arriver, car nos instincts de survie et de préservation sont souvent beaucoup plus forts que nos bonnes intentions. Appuyons-nous sur Lui qui produit en nous le vouloir et le faire (Philippiens 2:13).
En plus d’être une occasion de glorifier Dieu par notre vie, ces petites morts sont aussi des semences que nous faisons dans la vie des personnes autour de nous. Par le fruit de l’Esprit dans nos relations, par ce que nous apportons comme sagesse, intelligence, efficacité, intégrité dans notre travail; par les services rendus aux autres, l’amour et la compassion témoignés, ce sont des vies que nous transformons et des louanges pour notre King que nous faisons monter dans le cœur de chacune de ces personnes, pour notre plus grande joie.
Défi royal de la semaine
Chères Queens, la liste proposée est loin d’être exhaustive! Votre défi de la semaine est d’identifier les occasions de mourir qui sont particulières à votre situation actuelle ou votre style de vie. N’hésitez pas à les partager avec nous. Mais surtout, saisissez-les, non par votre effort, mais par la force que Dieu insufflera en vous.
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